La pratique syndicale de l'UNSA DGFiP est d'éviter la politique de la chaise vide. Nous voulons développer un dialogue social de qualité mais pas à n'importe quel prix.
Face aux projets de réforme qui visent au démantèlement des missions et du réseau de la DGFiP, l’administration ne veut dévoiler aucune information sur leurs conséquences en termes de suppressions d’emplois, de restructurations ou de délocalisation de services.
Dans le même temps, l'administration voudrait dérouler un calendrier de « Groupes de travail nationaux » liés aux réformes à venir uniquement avec l'UNSA DGFiP et la CGC DGFiP. Ce dialogue social, à marche forcée et en l’absence des autres organisations syndicales représentatives, ne correspond pas à notre idée d'un dialogue social de qualité et constructif.
Dans ces conditions, l'UNSA ne veut pas servir de faire-valoir à l'administration, d’autant plus que la concertation est « informative » et ne laisse aucune place à la concertation. Tout est écrit à l'avance et il n'existe aucune marge de manœuvre.
Compte tenu des enjeux, l'UNSA souhaite que les échanges associent l’ensemble des partenaires sociaux.
L’UNSA DGFiP et la CGC DGFiP ont décidé, d’un commun accord, de suspendre leur participation aux groupes de travail actuellement programmés, et réclament :
=> une présentation d’ensemble des réformes envisagées dans notre administration, en présence des décideurs ;
=> une réunion de « concertation » dédiée exclusivement au dialogue social à la DGFiP afin de créer une méthodologie partagée pour un dialogue social « rénové ».