Il faut dire que les cartes présentées par les directeurs locaux sont peu compréhensibles. Elles sont présentées « brutes », sans les données qui permettraient de les comprendre. Du coup, les interprétations les plus folles circulent, ajoutant de l'angoisse et de l'incompréhension à une situation déjà explosive.
Nous appelions le directeur général à communiquer sur ces projets mais nous espérions davantage de clarté et d'explications. On nous dit qu'elles vont venir. En tout cas on a déjà vu mieux en matière de communication.
Le directeur général nous promet également une grande concertation. Le ministre de l'Action et des Comptes Publics, que nos militants de l'UNSA DGFIP du Pas-de-Calais ont rencontré le vendredi 21 juin, leur a affirmé que les projets étaient amendables et qu'il fallait laisser du temps à la concertation (jusqu'à la fin de l'année 2019 et même en début d'année prochaine si c'est nécessaire).
L'UNSA DGFIP, soyons clair, ne soutient pas ce projet de « géographie revisitée ». Il semble répondre à une seule logique : faire des économies budgétaires en réduisant drastiquement les sites de la DGFIP et le nombre d'emplois. On a du mal à concevoir l'amélioration du service rendu aux usagers dans ce nouveau dispositif.
L'UNSA DGFIP se mobilise contre ce projet et alerte les élus locaux sur les conséquences négatives sur les territoires. Sur notre site internet, nous avons mis en avant le combat de notre section locale des Côtes d'Armor pour obtenir le maintien du site de Loudéac.
Cependant, s'opposer ne veut pas dire refuser toute discussion. L'UNSA DGFIP souhaite un dialogue social ouvert et constructif. Ce n'est pas au moment où le directeur général et le ministre propose une concertation que nous allons boycotter le processus qui se met en place. C'est en participant aux réunions locales et en proposant des alternatives que nos militants comptent influer sur les projets en cours.
Voici quelques principes qui guideront leurs actions :
-
aucun agent ne doit subir de mobilité forcée ;
-
aucun projet ne doit contribuer à dégrader les conditions de travail des agents ;
-
chaque agent impacté par les transformations (poste supprimé, déplacement, …) , doit faire l'objet d'un suivi personnalisé ;
-
les réaménagements doivent se faire en concertation avec les agents des services concernés ;
-
les missions doivent être préservées ;
-
le réseau des trésoreries doit servir de base au futur réseau des maisons « France service ».
L'UNSA DGFIP ne s'engagera pas dans un conflit durable, au succès incertain, qui serait pénalisant financièrement pour nos collègues.
L'UNSA va se battre pour que la DGFIP mette en place un dispositif d'accompagnement qui soit à la hauteur des efforts demandés à la communauté des agents de la DGFIP.
Le directeur général parle de mesures inédites.
Pour l'UNSA, les mesures d'accompagnement doivent avant tout être financièrement intéressantes pour les agents, mais elles doivent aussi être innovantes et tenir compte du contexte de transformation de notre société et des nouvelles formes d'organisation du travail.
L'UNSA DGFIP rencontre le directeur général le 28 juin. Nous reviendrons vers vous pour vous faire un compte-rendu de cet entretien.
Nous avons également sollicité un rendez-vous auprès de notre ministre de tutelle. Monsieur Darmanin porte ce projet de transformation de notre administration au sein du gouvernement. Il lui appartient donc de tout mettre en œuvre pour que cela se passe au mieux pour l'ensemble de nos collègues de la DGFIP. Nous verrons alors si ses actes sont en accord avec ses paroles.
L'UNSA DGFIP aux côtés des agents pour faire front contre les transformations en cours
Le niveau d'anxiété n'a jamais été aussi fort dans les services. Les agents, depuis la parution des cartes présentant les projets départementaux d'implantation des services d'ici à 2022, se demandent ce qu'il va advenir de leurs missions et de leur poste de travail.
Il faut dire que les cartes présentées par les directeurs locaux sont peu compréhensibles. Elles sont présentées « brutes », sans les données qui permettraient de les comprendre. Du coup, les interprétations les plus folles circulent, ajoutant de l'angoisse et de l'incompréhension à une situation déjà explosive.
Nous appelions le directeur général à communiquer sur ces projets mais nous espérions davantage de clarté et d'explications. On nous dit qu'elles vont venir. En tout cas on a déjà vu mieux en matière de communication.
Le directeur général nous promet également une grande concertation. Le ministre de l'Action et des Comptes Publics, que nos militants de l'UNSA DGFIP du Pas-de-Calais ont rencontré le vendredi 21 juin, leur a affirmé que les projets étaient amendables et qu'il fallait laisser du temps à la concertation (jusqu'à la fin de l'année 2019 et même en début d'année prochaine si c'est nécessaire).
L'UNSA DGFIP, soyons clair, ne soutient pas ce projet de « géographie revisitée ». Il semble répondre à une seule logique : faire des économies budgétaires en réduisant drastiquement les sites de la DGFIP et le nombre d'emplois. On a du mal à concevoir l'amélioration du service rendu aux usagers dans ce nouveau dispositif.
L'UNSA DGFIP se mobilise contre ce projet et alerte les élus locaux sur les conséquences négatives sur les territoires. Sur notre site internet, nous avons mis en avant le combat de notre section locale des Côtes d'Armor pour obtenir le maintien du site de Loudéac.
Cependant, s'opposer ne veut pas dire refuser toute discussion. L'UNSA DGFIP souhaite un dialogue social ouvert et constructif. Ce n'est pas au moment où le directeur général et le ministre propose une concertation que nous allons boycotter le processus qui se met en place. C'est en participant aux réunions locales et en proposant des alternatives que nos militants comptent influer sur les projets en cours.
Voici quelques principes qui guideront leurs actions :
-
aucun agent ne doit subir de mobilité forcée ;
-
aucun projet ne doit contribuer à dégrader les conditions de travail des agents ;
-
chaque agent impacté par les transformations (poste supprimé, déplacement, …) , doit faire l'objet d'un suivi personnalisé ;
-
les réaménagements doivent se faire en concertation avec les agents des services concernés ;
-
les missions doivent être préservées ;
-
le réseau des trésoreries doit servir de base au futur réseau des maisons « France service ».
L'UNSA DGFIP ne s'engagera pas dans un conflit durable, au succès incertain, qui serait pénalisant financièrement pour nos collègues.
L'UNSA va se battre pour que la DGFIP mette en place un dispositif d'accompagnement qui soit à la hauteur des efforts demandés à la communauté des agents de la DGFIP.
Le directeur général parle de mesures inédites.
Pour l'UNSA, les mesures d'accompagnement doivent avant tout être financièrement intéressantes pour les agents, mais elles doivent aussi être innovantes et tenir compte du contexte de transformation de notre société et des nouvelles formes d'organisation du travail.
L'UNSA DGFIP rencontre le directeur général le 28 juin. Nous reviendrons vers vous pour vous faire un compte-rendu de cet entretien.
Nous avons également sollicité un rendez-vous auprès de notre ministre de tutelle. Monsieur Darmanin porte ce projet de transformation de notre administration au sein du gouvernement. Il lui appartient donc de tout mettre en œuvre pour que cela se passe au mieux pour l'ensemble de nos collègues de la DGFIP. Nous verrons alors si ses actes sont en accord avec ses paroles.