L’UNSA n’a pas demandé cette réforme systémique des régimes de retraite. Elle ressort des promesses du Président de la République lors de sa campagne électorale et bénéficie du soutien de la CFDT dont c’est le cheval de bataille depuis de nombreuses années.
L’UNSA DGFiP demande des garanties permettant d’assurer qu’aucun collègue ne sera pénalisé dans ce nouveau système. Le cas échéant, nous demandons une augmentation de nos rémunérations afin de garantir le niveau de nos pensions. Ce ne serait d’ailleurs qu’une juste reconnaissance de notre travail.
La particularité de nos rémunérations exige des précisions et des engagements pour que l’ensemble des composantes de notre régime indemnitaire soit bien intégré dans le calcul de nos futures pensions.
L’intégralité des cotisations supplémentaires auxquelles seront soumises nos indemnités doivent être compensées ou prises en charge directement par l’État.
La conséquence du plafond des dépenses des retraites à 14 % du PIB est très claire. En cas de dépassement de ce plafond, c’est le niveau des pensions qui baissera. Ce principe conduit immanquablement à une dépendance de nos pensions aux aléas économiques et budgétaires. Nous ne pouvons l’accepter.
Le gouvernement se doit d’apporter des réponses claires aux interrogations des fonctionnaires et des solutions concrètes pour assurer le niveau de leur pension de retraite.
RÉFORME DES RETRAITES
LE 5 DÉCEMBRE 2019
MOBILISONS-NOUS
POUR MONTRER AU GOUVERNEMENT
QUE NOUS NE LAISSERONS PAS FAIRE