Le Directeur général (DG) a expliqué que la gestion de la situation sanitaire dépendant des consignes préfectorales il ne pouvait pas y avoir d’homogénéité dans les décisions mises en œuvre dans les directions territoriales. Les directives tiennent compte du niveau d’alerte sanitaire. En fonction des décisions du préfet, il se peut que des accueils soient fermés ou que les déplacements professionnels soient limités.
Pour les territoires en alerte maximale, il est conseillé aux directions locales un taux de présentiel qui ne soit pas supérieur à 70 %. Dans les zones rouges, le taux de présentiel maximal conseillé est de 80 %.
Le fonctionnement des services de la DGFiP doit être au plus proche d’un fonctionnement normal.
L’administration a rappelé qu’il n’y avait pas de problèmes d’approvisionnement en masques ou en gel hydro-alcoolique. Ce sont les directions locales qui sont en charge de commander les masques chirurgicaux destinés aux agents « fragiles ». La commande de masques transparents pour les agents malentendants devrait bientôt être passée.
Le télétravail
Le taux d’agents bénéficiant du télétravail est d’environ 11 %.
Les livraisons de PC portables ne se font pas au rythme escompté. Les zones en alerte sanitaire sont privilégiées pour le déploiement.
La demande de télétravail suit actuellement une procédure simplifiée mais en respectant la limite de 3 jours par semaine (sauf pour les personnes fragiles). Le DG a indiqué qu’il avait demandé aux directeurs d’encourager le télétravail.
Pour l’UNSA DGFiP, le message du DG envoyé à l’ensemble des agents en fin de semaine dernière permet de clarifier les choses. Il reste aux directeurs locaux a relayé le message aux chefs de service pour qu’ils accordent le télétravail avec plus de souplesse. Il reste cependant beaucoup de travail de conviction à réaliser auprès de certains chefs de service pour imposer la présence du télétravail.
La démétropolisation et le NRP
Les organisations syndicales vont être destinataires de la liste des services concernés par les relocalisations dans les 50 villes déjà choisies pour accueillir ces services.
Le choix a été fait en fonction des contraintes immobilières et métiers, mais aussi de l’existence d’un noyau d’agents « experts » à proximité.
La réunion des 50 maires concernées est prévue le mercredi 30 septembre 2020.
Pour l’UNSA DGFiP, il est important que ces éléments soient enfin présentés pour donner de la visibilité aux agents.
Le DG a réaffirmé que le NRP doit reprendre son cours.
L’UNSA DGFiP rappelle que nous avons demandé un décalage des opérations prévues au 1er janvier 2021 afin de tenir compte des difficultés engendrées par la situation sanitaire actuelle.
Questions diverses
Le DG ne voit aucune difficulté à ce que les directeurs locaux communiquent sur les bénéficiaires de la prime covid. Il va le leur rappeler.
Une communication complète devrait bientôt intervenir pour indiquer comment va s’organiser le dispositif pour les congés 2019 en report sur 2020 non utilisés. Cela concerne 17750 agents.
Le DG a indiqué que la situation budgétaire 2020 est paradoxale. Il existe dans chaque direction des marges de manœuvre qui peuvent servir pour réaliser des acquisitions permettant d’améliorer les conditions de travail des agents, comme par exemple, dans une direction, l’achat de téléphone portable pour les télétravailleurs.
Dans le cadre du plan de relance, les directions locales sont appelées à participer aux appels à projet pour la rénovation énergétique des bâtiments.
Concernant les frais de repas, l’administration rappelle que la note précise que les agents doivent désormais conserver les pièces justificatives et les fournir aux services RH en cas de contrôle.