La réunion était présidée par Olivier ROUSEAU, sous-directeur du bureau RH2, accompagné de Gaël GRIMARD, chef du bureau RH2C en charge du télétravail.
Le télétravail fait l’objet de discussions aussi bien au niveau « fonction publique » qu’au niveau ministériel. La DGFiP devra donc tenir compte des mesures et décisions qui seront prises aux niveaux supérieurs.
Le bilan de la campagne 2019 de télétravail et du télétravail pendant la crise sanitaire
Le bilan 2019 fait état de 3539 télétravailleurs au 31 décembre de cette année. Pour 46,5 %, ce sont des cadres A et A+ (1647). les contrôleurs représentent 37 % des télétravailleurs (1308) et les agents C seulement 16,1 % (569).
Les femmes sont pratiquement deux fois plus nombreuses que les hommes à avoir bénéficié du télétravail (2337 femmes contre 1202 hommes).
La part plus faible des agents C dans les bénéficiaires du télétravail pose question. Cependant, les données disponibles ne permettent pas d’en connaître les raisons. S’agit d’une autocensure à demander le télétravail ? Les agents C sont-ils moins intéressés par ce mode de travail ? Les métiers des agents C sont-ils moins compatibles avec le télétravail ?
Pour la délégation UNSA/CGC, il convient d’apporter des réponses à ces différentes interrogations afin que les agents C ne soient pas défavorisés dans l’accès au télétravail. En fonction des éléments apportés par l’administration, il faudra peut-être prendre des mesures d’incitation en direction de cette population d’agents.
La suite du compte-rendu du groupe de travail "télétravail" du 5 octobre 2020