Ce groupe de travail s’est tenu sous la présidence de Stéphane COURTIN, sous-directeur de la sous-direction Dialogue social, réglementation et valorisation des ressources humaines, accompagné de Nicolas CATEL et Karine BABULE de l’ANACT et de Madame Fabienne AUFFRAY, responsable du pôle Expérience utilisateur de la DTNum
Dans ses propos liminaires, la délégation UNSA/CGC a rappelé que le développement du télétravail s’était réalisé dans des circonstances particulières. Avant la crise sanitaire, l’engouement pour le télétravail était plutôt faible du côté de l’administration et des organisations syndicales qui siègent au comité technique de réseau de la DGFiP. D'ailleurs, en 2018, lors des premières discussions sur le télétravail à la DGFiP, l'UNSA a souvent été seule à défendre ce mode de travail.
Il reste beaucoup à faire pour que le télétravail s’inscrive dans une organisation du travail stable. L’organisation des services doit être adaptée et les chefs de service doivent être formés au pilotage des équipes hybrides.
Il faut travailler sur les conditions d’exercice du télétravail comme l’accès à des tiers lieux ou l’aménagement du poste de travail à domicile.
La délégation UNSA/CGC réclame une revalorisation de l’indemnité journalière de télétravail (au-delà des 2,88 € déjà annoncé) ainsi que le déplafonnement du nombre de jours de télétravail indemnisés.
Sur la question du télétravail et de la sobriété énergétique, l’UNSA et la CGC réaffirment que le télétravail ne doit pas être utilisé par l’administration comme un moyen de faire soutenir aux agents les coûts de l’énergie.
Compte-rendu du groupe de travail "Télétravail" du 4 novembre 2022 - lire la suite